L’art de rue, ou art urbain, devient de plus en plus populaire et accepté dans le monde entier. Il est rentré dans les mœurs de beaucoup de pays et il peut prendre différentes formes. C’est un outil utilisé pour communiquer, mettre en avant les problématiques sociétales et exprimer des préoccupations politiques. Cependant, l’art de rue reste considéré comme une nuisance pour beaucoup.
L’art de rue englobe tout l’art qui se trouve ou s’inspire de l’environnement urbain. Il a tendance à être une forme démocratique d’art public populaire. Il est mieux compris sur le site même qu’en photo.
Il est vu comme un moyen de rendre la ville plus belle, de changer et de s’approprier les espaces. Des rames de métro peintes à la bombe, des ponts tagués, des murs recouverts de fresques…
L’art de rue s’installe de façon visible au cœur de nos villes. Il affirme une identité, un art, une émancipation, des idées politiques…
C’est un moyen d’expression artistique illimité.
L’art de rue soulève cependant une problématique : est-ce de l’art ou du vandalisme ? L’art de rue est souvent considéré comme un anti-art/anti-marché car il ne se consomme pas, effectivement, ce n’est pas possible de le posséder. L’art de rue a été de plus en plus associé à la rébellion et à la provocation délibérée, on a alors associé l’étiquette du vandalisme. Beaucoup d’artistes faisant de l’art de rue restent anonymes car ils veulent éviter les sanctions.
Le débat entre dégradation et embellissement continue aujourd’hui. Que cela soit considéré comme du vandalisme ou de l’art public, le street art a attiré l’intérêt du monde entier.